Quelques unes de vos réactions sur Facebook :

Isabelle Caplain Coché : Aucun changement. Mais je distribue toujours des coups si on me touche sans invitation #autodéfense

Hashtag : Bonjour Isabelle. Merci pour votre témoignage. Vous répliquez vraiment en donnant "des coups" quand vous êtes l'objet de gestes déplacés ? Cela vous est arrivé dans quel cadre ?

Isabelle : Au travail une fois, un collègue qui m'avait abreuvée de blagues "délicates" et m'a mis la main dans le dos : il s'est pris mon pied au cul. Une autre fois, dans une association, sous prétexte de me faire descendre d'une table sur laquelle j'étais assise, un confrère a mis sa main sur ma cuisse, il a reçu un coup de pied. Et il y a quelques années de ça, un collègue a essayé de m'embrasser deux fois, il a reçu des coups sur les bras et je l'ai griffé. Dans la rue, ça ne m'arrive jamais. Malgré ma taille et mon gabarit, je n'ai pas l'air d'une petite créature fragile et les gens le sentent. En revanche, dès lors que tu es souriante et aimable, t'es foutue. J'avais oublié, une fois à une fête d'association, où j'étais avec mon époux, deux imbéciles, sous prétexte que j'avais un décolleté dans le dos, deux hommes ont simplement passé leur main. J'ai pas frappé cette fois-ci, nous étions en comité restreint, membres d'un club. Je leur ai dit ma colère.

Erik Rød : De plus en plus de célibs et de séparés, divorcés qui font un amalgame de leurs mauvais choix de rencontres (et quelquefois d'une enfance merdique) dans un monde hyper sexualisé. Et à l'opposé des hommes et des femmes réellement harcelés, donc ce qui a changé c'est que l'on est d'une prudence extrême dans chacun de ses propos ou attitude dans la vie perso ou pro quitte pour ma part à éviter de travailler seul avec des femmes.

Laurent Andreu : Ce qui m'étonne le plus, c'est le nombre de mâles qui se sentent visés alors que n'est incriminée que la fraction de goujats-queutards-immatures qui ne représente pas toute la population masculine... Perso, la dénonciation de comportements de gros nazes attardés n'attente pas à ma masculinité.

Ondine Marie : "L'expérience d'être une femme, c'est l'expérience de se soumettre aux hommes". Pas pour moi ! jamais soumise ! Mais j'ai payé la facture, les coups, les claques, les trahisons. La méchanceté... J'ai plié un peu, juste pour tenir debout... Mais pas rompu. Par contre : bien chère la facture ! il y a des intérêts qui courent encore ! Enfin, même si j'ai bien mal au dos, si mes sacs sont bien pesants, je suis encore vivante (toutes n'ont pas eu cette chance) et j'aime la vie !

Lara Kaïna : Maintenant faut créer #balancetesporcs #balancetestruies

Perso sur mon mur j'avais écrit #balancetonpère... Un like. La parole est très loin d'être"libérée".

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